DEFINITION
Une activité de R&D devrait déboucher sur la possibilité de transférer les nouvelles connaissances acquises, en garantissant l’utilisation et en permettant à d’autres chercheurs de reproduire les résultats obtenus dans le cadre de leurs propres activités de R&D. Cela inclut les activités de R&D qui débouchent sur des résultats négatifs, comme l’infirmation de l’hypothèses de départ ou l’impossibilité de mettre au point un produit tel qu’initialement prévu.
Comme le but de la R&D est d’enrichir le stock de connaissances, ses résultats ne doivent pas rester tacites (c’est à dire être cantonnés dans l’esprit des chercheurs), sinon ils risquent d’être perdus, de même que les connaissances connexes. Dans le secteur des entreprises, les résultats tomberont certes sous le coup du secret d’affaires ou d’autres règles de protection de la propriété intellectuelle, mais il est d’usage de consigner au moins en interne le déroulement de l’activité et ses résultats à l’intention des autres chercheurs spécialistes du domaine.
EXEMPLE
Une équipe de chercheurs en intelligence artificielle développe un nouvel algorithme d’apprentissage automatique pour améliorer la reconnaissance d’images médicales. Cet algorithme est documenté de manière détaillée (méthodologie, code source, données d’entraînement), permettant à d’autres chercheurs de le reproduire, l’adapter ou l’appliquer à d’autres types d’images médicales(radiologie, dermatologie, etc.). Cela démontre que les résultats peuvent être partagés, validés et réutilisés dans d’autres contextes scientifiques ou technologiques, répondant ainsi au critère de transférabilité.
TEXTE DE REFERENCE
https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/6486-PGP.html/identifiant%3DBOI-BIC-RICI-10-10-10-20-20210713
https://www.oecd.org/fr/publications/manuel-de-frascati-2002_9789264299047-fr.html